Histoire d'Electrolapse

Après des mois d’errance, les survivants découvrent une planète aux caractéristiques uniques : une gravité différente, une atmosphère respirable, et une flore inconnue mais exubérante. L’espoir renaît, les survivants ont maintenant un cap.

Le vaisseau, endommagé lors de l’atterrissage, nécessite des réparations. La survie sur cette nouvelle terre est remplie de défis et de dangers potentiels. L’équipage doit s’adapter et lutter contre pour sa survie. Cette planète, nommée symboliquement Eldorado, présente des caractéristiques communes avec la Terre : composée d’oxygène, d’eau, de vie. Avec une faune et une flore riche. Pour autant, elle ne ressemble en rien à notre ancienne maison. Les échelles de valeurs sont totalement différentes. La pesanteur y est 40% plus légère, la flore est immense et colorée de bleu, violet, rouge, orange, vert. D’étranges sons émanent des entrailles de cette planète, nous plongeons dans un monde inconnu et mystérieux, nous devons rester vigilants. Au sein du vaisseau et dans le coeur de l’équipage, l’esprit du Phoenix réside. Véritable guide spirituel, il semble étrangement nous montrer la voie dans cette nouvelle quête.

Errant dans le néant du cosmos, les survivants, maintenant voyageurs interstellaires, explorent l’infinité de l’univers à bord d’un vaisseau composé des éléments de la météorite. La recherche d’une nouvelle planète habitable s’engage. Mais la traversée est incertaine et périlleuse. Le temps s’allonge, se plie, distord. Il devient une donnée relative. Les ressources à bord s’épuisent. Les survivants luttent contre cette perte de repère et le rationnement de nourriture. Nombreux sont ceux souffrant de troubles psychologiques. Au cœur du néant, un très long voyage rempli de doutes et d’incertitudes commence. Et personne n’en voit le bout.

Malgré les épreuves, l'énergie du groupe reste intacte, portée par la force collective et la passion commune.

18 février 2022 Le camp offre protection et espoir, mais la Terre est condamnée. Le virus s’est répandu dans le monde entier comme une traînée de poudre. Le temps est compté, bientôt le camp ne sera plus un endroit sûr. Il faut partir de la Terre, mais comment ? Et pour aller où ? Un étrange phoenix, semble-t-il né des cendres de la météorite, observe l’Homme de ses grands yeux rouges du haut du ciel. Il devient symbole de résilience et apporte l’espoir aux survivants. Il s’avère que la météorite présente des propriétés fascinantes et une énergie extraordinaire. D’abord source d’immenses malheurs, cet astre venu du bout du monde pourrait bien être la clé de notre survie, et même, l’impulsion du début d’une nouvelle ère pour l’humanité.

10 juillet 2022 Après de longs mois de travail au sein du camp, les quelques scientifiques sont parvenus à canaliser et exploiter cette énergie hors du commun. Grâce à cette dernière, ils ont pu construire une prouesse d'ingénierie : un portail intergalactique ! “À tous les survivants, le départ est proche, rejoignez le camp. La Terre n’est plus un lieu sûr à présent, nous devons nous hâter et emprunter le portail. Ne manquez pas le départ, dépêchez-vous. ” C’est ainsi que le 23 août 2022, les survivants du camp Electrolapse empruntèrent le portail intergalactique, vers un espoir d’ailleurs…

Ce n’est pas la première fois qu’un astéroïde frôle notre planète. Observateurs du ciel et de l’univers, rappelons-nous l’objet céleste 2019 OK qui a croisé notre route le 25 juillet 2019, s’ajoutant à la longue liste des corps célestes nous ayant approché. Pourtant, l’astéroïde repéré par un télescope norvégien en fin d’année dernière, baptisé 2019 WS, attire toute l’attention des scientifiques du monde entier. Et pour cause, on estime qu’il devrait s’avancer à pas moins de 17 000 km de notre Terre, une distance encore jamais enregistrée. « Jamais un écart aussi faible n’avait été observé auparavant » souligne Richard Prettyard, responsable du département d’études des géocroiseurs au Centre de la NASA. Malgré son diamètre impressionnant d’environ trois terrains de football qui suffirait à anéantir une région entière, les scientifiques écartent tout risque de danger potentiel. Outre sa taille, c’est aussi la composition du vaisseau qui intrigue les scientifiques, ce dernier, en plus d’être composé de nickel et de platine, abriterait d’autres minerais d’origine totalement inconnus. D’importantes discussions internationales doivent avoir lieu. Des découvertes d’un ordre nouveau pourraient ainsi être faites le 22 février, date de manifestation de ce phénomène inédit.

ALERTE INFO - Contre les prédictions des scientifiques, l’astéroïde 2019 WS s’est écrasé sur les côtes françaises à 17h59 ce 22 février 2019. Par chance, aucune victime humaine n’est à déclarer et ce, malgré la puissance terrible de l’impact. « Il s’est écrasé dans une zone inhabitée, c’est un miracle. En pleine ville, cela aurait été catastrophique. » témoigne Paul Dufresne, scientifique de la CNRS. Pour autant, les dégâts causés sur la faune et la flore sauvages sont extrêmement lourds. Un périmètre de recherches a été établi tout autour de la zone touchée, les scientifiques sont d’ores et déjà en train d’effectuer des prélèvements. Selon plusieurs témoignages des habitants à proximité du sinistre, un gaz étrange suivait la météorite, il serait encore présent sur les lieux du crash. Le monde entier a les yeux tournés sur l’événement. La zone est formellement interdite au public.

Un virus foudroyant menace la vie sur Terre. Une première équipe de scientifiques est revenue de la mission de reconnaissance. Tous sans exception ont contracté des symptômes sévères de fièvre, démangeaisons aiguës, atrophie musculaire et perte de mémoire plus ou moins prononcée. Trois d’entre eux sont morts, couverts d’étranges plaques violettes sur le corps, les neuf autres sont en soins intensifs dans un état grave. Lors de leurs prélèvements, ils ont percé une poche de gaz non identifiée à très haut degré de toxicité. L’armée française a été déployée sur l’ensemble du périmètre. L’Union européenne et les États-Unis se disent prêts à fournir leur aide.
Quelques jours suffirent pour se rendre compte qu’il était déjà trop tard, aux alentours des restes du météore, nulle vie n’a subsisté. Il semble que quelque chose se soit échappé, une ombre menaçante se déplace. Elle aspirerait vitalité et couleurs, pour laisser place au néant et à la mort. Elle toucherait les hommes et les bêtes et se transmettrait d’un être à l’autre par simple contact. Même le génome de la flore semble être affecté. Il est maintenant question pour l’homme de survivre ou périr.
Le virus extra-terrestre gagne du terrain, plusieurs centaines de milliers d’infections sont à déplorer. La France d’abord, le reste du monde ensuite. L’état d’urgence est absolu. Les frontières se referment, l’économie mondiale se paralyse et les systèmes de santé saturent. Les tensions s’intensifient, notamment en territoire transfrontaliers. Les armées sont mobilisées tandis que le système s’effondre. Les ténèbres s’emparent de nos sociétés, les gouvernements éclatent. Partout, différents groupes de populations s’organisent autour de camps, d’autres s’enferment dans des bunkers, d’autres encore pillent et sèment le chaos. La situation est incontrôlable.
Une fréquence radio s’élève - “Survivants, survivantes, si vous entendez cet appel, alors que toutes les portes se ferment devant nous, un camp nous est ouvert : Électrolapse. Prenez route en direction du sud, dépassez Lyon, pénétrez dans la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire et venez trouver refuge. En ces temps funestes, nous ne savons pas de quoi demain est fait. Aucun remède n’a été trouvé. Alors que les frontières territoriales se ferment, ne fermons pas celles de nos cœurs. Ensemble, partageons et survivons. Nous croyons en l’esprit et au pouvoir de la musique pour nous réunir et nous donner la force de surmonter cette épreuve. Laissez-vous guider par celle-ci, et venez nous retrouver. Hâtez-vous, l’ombre guette.”

La fête devient un symbole de résilience et d'unité, marquant le début d'un long voyage vers l'inconnu.